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Date réelle : 14 janvier Date ressentie : 24 mars. Parce que la rentrée de janvier ressemble souvent à une machine à laver embarquée dans une fusée, on enregistre à cette période un pic de réflexions sur le thème : « Et si je changeais de job ? » La question est intéressante mais le champ de réponses est vaste. 5 erreurs à éviter pour prendre le bon chemin et bien lancer 2020. Métaphore automobile à l'appui. #1 Regarder dans le rétroviseur Quand on cherche un nouveau job, le réflexe logique est d'aller examiner ce qu'on a déjà fait. Comme le font les recruteurs, en fait. Sauf qui si la réponse était dans votre CV, vous l'auriez sûrement déjà trouvée. Il est préférable d'aller chiner du côté de : - vos passions quand vous étiez enfant ou adolescent, surtout celles que vous avez laissé tomber, - des métiers que font les autres et qui vous excitent beaucoup (ex : détective privé.e) - des comptes Insta, revues ou podcasts que vous suivez alors qu'ils n'ont rien à voir avec votre travail ou vos centres d'intérêts classiques. #2 Faire des tours de ronds-points dans sa tête Réfléchir (longtemps), c'est essentiel. Réfléchir sans agir, c'est contre-productif. L'action et la réflexion doivent avancer ensemble. En écrivant, en sortant, en rencontrant, on a de nouvelles idées, de nouveaux points de vue et on évite d'être en boucle sur les mêmes sujets et les mêmes informations. Comme le dit le psychosociologue Louis Schorderet : « Ce n'est pas en perfectionnant la bougie que l'on a découvert l'électricité. » Il faut du neuf, du frais, de l'horizon. Petit à petit, les pièces du puzzle qui n'avaient rien à voir entre elles vont commencer à former une seule et même image. #3 Conduire seule Changer de travail, c'est traverser des réussites et des refus, se tromper, être découragée parfois et surtout avoir la trouille. Affronter seule tous ces doutes vous donnera sûrement envie d'abandonner. Pour amorcer de si grands changements, l'entourage est essentiel (= l'entourage qui vous dit que vous allez y arriver, pas celui qui vous dit que vous êtes tarée :)) et ces vraies conversations limitent les « self talks » paralysants (cf. #2 ⬆️). La victoire ne sera pas moindre si elle a été obtenue à plusieurs. #4 Vouloir garder la même voiture Quitter son job, c'est comme quitter son partenaire, ça veut dire aussi renoncer à l'appart commun, aux rituels du dimanche, aux potes qu'on aime bien et à sa soeur trop sympa. Au travail, ça concerne notamment les collègues dont vous êtes proches, la sécurité financière et le confort d'un métier qu'on connait. Tous ces paramètres nous retiennent et nous retardent. C'est logique et même bon signe que ces liens aient été créés mais il ne faut pas les laisser faire. Ils sont importants mais secondaires. #5 Ecouter sa radio intérieure Non, on n'en peut plus de ce champs lexical automobile alors qu'en plus on ne conduit jamais, mais c'est le dernier point. Quand on a enfin trouvé une voie qui nous correspond, il faut affronter la voix intérieure qui liste les 675 raisons pour lesquels ça ne va pas marcher. Changer de carrière, c'est plonger dans du « jamais » : vivre des expériences auxquelles vous n'avez jamais été exposée, vous poser des questions qui ne vous avaient jamais effleurées l'esprit, demander des choses à des gens que vous n'avez jamais rencontrés. Les objections intérieures ont donc de quoi se régaler. Inutile de vouloir les faire disparaitre, elles sont utiles pour prendre de bonnes décisions mais il ne faut pas qu'elles prennent le volant (dernière fois, promis).  A partir de la fin janvier, vous pourrez trouver dans la newsletter ou sur le site de MONA quelques pistes et outils pour identifier quel job est fait pour vous, comment trouver celui qui aura du sens et comment faire en sorte que ces changements soient rapidement bénéfiques.
Nous profitons de cette newsletter un peu particulère pour vous souhaiter une très bonne année 2020.  - Switch Collective dans nos bureaux On développe ce thème en vrai avec Switch Collective, le 28 janvier de 19h à 20h30, dans nos bureaux. Une séance spéciale autour des erreurs à ne pas commettre lors d'un changement de job. Pour les inscriptions, c'est par ici. - Un an qu'on attendait le Tapage Live...un an ! Nos potes de Tapage sont en feu et démarrent 2020 en lançant enfin leur premier Tapage Live. 3 jours de conférences et d'ateliers autour de 3 grands thèmes : l'engagement, le self love et les jeunes artistes. La programmation regroupe une projection, un showcase privé, des cours de sport, de politique et de green ; et des talks pour devenir la prochaine Greta Thunberg, se détacher du regard des autres ou utiliser Instagram sans péter un câble... Pour le détail des 16 événements et la billetterie, c'est ici. Le Tapage Live aura lieu du 24 au 26 janvier chez My Little Paris. - Think Big'Her à la Station F L'équipe de Bouge ta Boite est de retour à la Station F pour leur rencontre annuelle autour de l'entrepreunariat féminin. Le programme est simple, mais complet : conférences et ateliers pour s'inspirer, rencontrer, et se lancer à son tour aussi. On vous a mis quelques places de côté ici, le tirage au sort se fera ce vendredi. - Appel à projets - La Fondation des femmes Certaines d'entre nous ont déjà trouvé un projet qui a vraiment du sens : la Fondation des femmes est à la recherche d'associations spécialisées dans la lutte contre les violences faites aux femmes auxquelles la Fondation pourrait allouer des fonds. Pour partager l'appel ou participer, c'est ici. - Comité éditorial de MONA Pour faire partie de notre conférence de rédaction géante et contribuer à la construction des prochains sujets, c'est par là. Pour finir, si vous avez un peu de temps... ...et que vous ne les connaissez pas encore (mais bon...), vous pouvez suivre la newsletter #5Novembre16h47, la newsletter des Glorieuses dédiée aux problématiques économiques liées aux femmes et Laetitia@Work, la toute nouvelle newsletter de Laetitia Vitaud, l'autrice de l'essai Du labeur à l'ouvrage, qui nous aide à penser le futur du travail avec une perspective féministe. |
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