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Si vous n'arrivez pas à voir les images, lire l'article ici
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« All adventures, especially in new territory, are scary. » Ce sont les mots de Sally Ride, la première Américaine à aller dans l'espace qui, quand elle n'était pas en train de saluer les étoiles, discutait sexisme avec Gloria Steinem ou égalité des droits avec Barack Obama. Du côté des nouvelles aventures flippantes, l'année 2020 est incontestablement créative et l'une des principales sources d'inquiétude est l'incertitude. Nous en faisons toutes l'expérience, avec plus ou moins d'intensité et d'enjeux. 6 clés pour traverser les prochaines incertaines semaines (ou du moins les jours) :
#1 - Ne pas retarder les décisions importantes. Changer d'avis et de projet sera toujours compréhensible et toujours plus bénéfique que de ne rien faire. Pour la santé mentale et les idées qui vont émerger en chemin. La journaliste Patti Johnson décrit le mécanisme dans un article du magazine Harvard Business Review : la reprise viendra de ce qu'on fait, pas seulement de ce qu'on pense.*
#2 - Ne pas recentrer toutes ses activités sur ce qui résiste le mieux à la tempête (ex : son travail salarié pour les concernées). Continuer à développer ce pour quoi on a du talent ou des compétences même si « ce n'est pas le bon moment ». Rencontrer de nouvelles personnes, suivre des cours en ligne, proposer son aide. Comme le dit Maya Angelou « I can be changed by what happens to me. But I refuse to be reduced by it.»
#3 - S'appuyer sur des outils d'analyse adaptés : quelle étude de marché peut être valable en 2020 ? Privilégiez plutôt les outils d'analyse de scénarios : quelles alternatives à ma situation actuelle ? Quelles conséquences pour chacune ? Comment y faire face ? Et si ça semble être trop complexe, on pense à Susan Greenfield, la neurochimiste spécialiste de Parkinson et d'Alzheimer : « if it's a simple answer, it's always wrong ». Boum.
#4 - Garder un oeil sur la température de ses journées : si on est en surchauffe, on risque de paniquer et vouloir "profiter" du couvre-feu pour travailler comme une tarée. On s'éloigne donc des 3 réponses classiques au stress (les 3 "f") : flight, fight, freeze et on écoute les deux dernières saisons du podcast Women at Work d'Amy Bernstein, Amy Gallo et Emily Caulfied, qui parlent du coronavirus et de l'impact sur le travail des femmes (en anglais).
#5 - Etre attentifs aux personnes qui restent dans les parages : les clients qui ne vous quittent pas, les collègues qui vous envoient des gifs marrants, les proches qui trouvent toujours un moyen de boire un verre et de vous raconter leurs histoires. Cette même équipe devra être prioritaire quand tout ira mieux.
#6 - Ecrire ce qu'on ressent (comme toujours). Cette année est si inédite qu'il est facile de penser qu'on ne pourra rien oublier. Alors qu'une émotion vient souvent effacer l'autre et un événement bousculer les précédents. Documenter ce qu'on traverse permet de mettre de l'ordre dans ses pensées et viendra nourrir vos réflexions quand les eaux seront plus calmes.
On a attaqué par une figure des années 80, on finit par une autre :
« I don't know where I'm going but I promise it won't be boring »
David Bowie.
*On n'aurait mieux fait d'appliquer cette règle au lieu de repousser tous les quatre jours cette newsletter en attendant les nouvelles « annonces gouvernementales ». Bref.
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Quelques certitudes tout de même, vous pouvez vous ruer sur :
- Le sondage mis en place par Les Glorieuses qui chaque année fait un travail formidable et essentiel pour promouvoir (et obtenir) l'égalité salariale entre les femmes et les hommes. Pour donner encore plus d'ampleur à ce mouvement, il faut réunir le maximum de participations. La suite ici.
- La nouvelle formation Growth, proposée par Pauline Laigneau, fondatrice de Gemmyo et créatrice du podcast Le Gratin, s'attaque à la création d'un business plan, en s'appuyant sur l'ensemble de ses expériences entrepreunariales. L'idée ? Montrer à quel point c'est un outil essentiel pour monter différents scénarios de son projet et prendre les bonnes décisions. Pour celles qui veulent mettre les mains à la pâte dès maintenant, vous pouvez utiliser sur le site le code MONA20 qui vous donne -20% sur la formation. Et des ateliers avec l'équipe de Growth seront bientôt programmés Chez Mona.
- Le nouveau podcast de Louie Media, Passages, s'aventure du côté des histoires qu'on se raconte. Comment et pourquoi on romance ce qu'on vit ? Qu'est-ce que ça veut dire de nous ? Pourquoi des faits, une histoire ou une relation ne sont pas vus de la même façon ? Peut-on faire confiance à nos souvenirs ? Encore une série passionnante produite par Louie Media.
- Chez Mona fait chauffer la marmite
Dimanche prochain, vous pourrez découvrir le premier brunch de Chez Mona ! 30 personnes maximum par créneau (pour qu'on puisse être bien à distance), une expo éphémère et des cookies de feu.
On lance aussi les premiers événements et vous êtes (et serez toujours) informées en avant-première. Par ordre d'apparition :
* Le 30 octobre aura lieu une rencontre avec l'autrice Mélie Boltz Nasr qui publie Re : Contes, un recueil de nouvelles pour adultes, inspirés des contes de notre enfance et qui revisite la place des femmes et des personnes minorisées. C'est par ici.
* Le 5 novembre, nous recevrons Marylène Patou-Mathis à l'occasion de la sortie de son livre L'homme préhistorique est aussi une femme (éd. Allary). Cette éminente spécialiste de la Préhistoire déconstruira nos croyances et clichés avec un humour aussi grand que son érudition sur le sujet. Inscriptions ici.
* Le 7 novembre, nous organisons un atelier avec Valérie Boas, de la team de Gloria Community, pour parler finances et rapport à l'argent. Inscriptions par là.
* Et vous pouvez d'ores et déjà assister à l'enregistrement d'un épisode du podcast Vulgaire et rencontrer Marine Baousson à l'origine de cette série qui cartonne.
Tout aura lieu dans le respect des règles sanitaires (avec même quelques précautions supplémentaires) et les horaires seront strictement respectés afin que tout le monde puisse rentrer chez soi à temps. Ces événements auront lieu de 19h à 20h. La participation aux frais est libre et aidera l'équipe de Chez Mona à faire vivre l'association et le lieu.
D'autres rencontres à venir en novembre avec en thème majeur : le corps des femmes. Annonces dans la prochaine newsletter.
- Et comme dormir risque d'être une activité majeure dans les prochaines semaines, vous pouvez vous rassurer en lisant cet article de Maria Konnikova dans le New Yorker (en anglais mais on peut vous envoyer une version traduite si vous le souhaitez).
A très vite ici ou là,
L'équipe de MONA. |
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